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Le problème de la realization
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------- Est‑ce que tout celà a quelque chose à voir avec la division réelle de l'humanité ? --------------------
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--------- La thèse selon laquelle aucune réconciliation des hommes les uns avec les autres n'est possible sans une conversion, sans un retournement intérieur de notre pensée et de notre être, me parait avoir, même sur le plan purement humain, une grande mesure d'évidence. ---------- --------- dans le récit de la tour de Babel: l'unité la plus poussée sur le plan des capacités techniques aboutit à la plus profonde incapacité pour la communication humaine. ---------
lorsque chaque homme veut devenir dieu, c'est‑à‑dire indépendant et libre au point de ne devoir ce qu'il est à personne mais de se déterminer lui‑même tout seul, alors tout autre homme devient pour lui un anti‑dieu, et toute communication avec les autres lui apparaît comme une contradiction en soi.
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---------- Ce qui serait nécessaire, par conséquent, ce serait une communion qui aille plus loin que le collectivisme; une unité qui atteigne jusqu'aux profondeurs de l'homme et qui subsiste jusque dans la mort. L'unité humaine, telle que l'exige l'être de l'homme, doit répondre à la question de la mort et y trouver sa plus profonde authentification. ----------- ------- L'homme ne peut pas s'identifier à Dieu, mais Dieu s'est identifié à l'homme ‑ tel est le contenu de la communion qui nous est offerte dans l'Eucharistie, et toute “communion” qui reste en‑deçà ne peut donner que bien trop peu49.
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--------- L'Église est communion; elle est la réalisation de la communion de Dieu avec les hommes dans le Christ, et par là des hommes entre eux, et donc sacrement, signe et instrument du salut. L'Église est célébration de l'Eucharistie, l'Eucharistie est Église ! elles ne sont pas juxtaposées, elles sont la même chose ; et c'est de là que tout le reste rayonne. L'Eucharistie est le sacrement du Christ, et, puisque l'Église est Eucharistie, elle est le sacrement auquel sont subordonnés tous les autres sacrements.
------- G. Philips, -------dit avec raison dans son commentaire : “L'Église est aussi le sacrement de l'union avec Dieu, et par là de l'union réciproque des croyants dans un commun élan d'amour. ----------
---- Jean parle peu de l'amour général du Christ pour les hommes, mais pense directement du point de vue fraternel, et exprime l'amour chrétien dans la ligne des structures fraternelles 52. ------
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----- le devoir pratique qu'enveloppe l'expression « Sacrement de l'unité”: construire des cellules de fraternité à partir de l'Eucharistie, concrétiser par là l'Église, et réaliser, à partir de la liberté de la foi, des progrès vers l'unité qui soient en droit de disputer à l'unité tyrannique imposée de l'extérieur la prétention exclusive à être réellement pratique.
-------- l'Église par elle‑même n'est pas un peuple mais une société extrêmement hétérogène, quand on la considère de l'extérieur. « Ce qui n'est pas un peuple” ne peut devenir “peuple” que par celui qui l'unit par le haut et par le dedans : par la communion avec le Christ. Sans cette médiation christologique, la prétention de s'appeler Peuple de Dieu est une usurpation, sinon tout simplement un blasphème. ----------: l'union à Dieu------ est la condition pour l'unité et la liberté de l'homme.
