St Grégoire 6

Darras tome 15 p. 131

 

15. Chose remarquable, le patriarche d'Aquilée et ses schismatiques adhérents ne contestaient pas l'infaillible autorité du siège apostolique en matière de foi. Dans leur réponse à Pélage II, ils prétendaient au contraire être les meilleurs soutiens de cette auto­rité, et justifiaient leur résistance actuelle par le respect qu'ils pro­fessaient pour saint Léon le Grand. « Ce pontife, disaient-ils, a con­firmé le concile de Chalcédoine, il a donc aussi approuvé tout ce qui y fut dit en faveur des Trois chapitres. Dès lors nous obéissons au siège apostolique, en refusant de condamner les Trois chapitres que le saint-siège lui-même n'a pas condamné. » Dans une seconde lettre, Grégoire, au nom de Pélage II, leur répondait en ces termes : « Nous avons tiré des archives du saint-siége et mis sous les yeux de vos envoyés d'anciens polyptiques, dont le témoignage renverse toute votre argumentation. Vous-mêmes, en relisant attentivement les épîtres synodales, vous trouverez la preuve de votre erreur. Il est incontestable que les pères de Chalcédoine ne voulurent en aucune façon décider l'affaire des Trois chapitres : ils déclarent eux-mêmes dans leurs lettres qu'ils n'ont rien fait autre chose que de jurer une inviolable fidélité à la définition portée par le pape. De son côté, Léon le Grand fait la même déclaration en termes exprès, dans sa lettre de confirmation du concile de Chalcédoine. Et pour qu'il ne puisse rester aucun doute à ce sujet dans votre esprit, voici un passage d'un de ses rescrits adressés au patriarche d'Antioche, Maxime : « Si les légats que j'ai envoyés à Chalcé­doine ont laissé discuter d'autres matières que celles de la foi, leurs jugements pourront être cassés, car ils n'avaient reçu d'autre mission de ce siège apostolique que celle de réprimer l'hérésie, en faisant proclamer la définition de foi catholique1. «Revenant ensuite sur l'obligation de se soumettre en tout temps à l'auto­rité de Pierre, « qui vit toujours dans ses successeurs, Pélage,» par

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concile de Constantinople, etc. » (Fleury, Hist. eccles., lib. xxxiv, chap. lix.) Il faut reconnaître que le gallicanisme avait l'art de dissimuler les textes qui lui étaient défavorables. Une étude comparative, dirigée dans ce sens, fournirait les plus curieux résultats.

1 S. Pelag., Epist. IV; Patrol. lat., tom. cit., col. 712.

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la bouche de Grégoire, ajoutait : «La constitution de l'Église nous est explicitement manifestée dans les paroles mêmes de Notre-Seigneur. L'illustre martyr Cyprien ne s'y trompait pas. « L'É­glise à sa naissance, disait-il, procéda de l'unité : la primauté fut donnée à Pierre, afin d'établir l'unité de l'Église et celle de la chaire du Christ. Comment celui qui se détache de cette unité de l'Église pourrait-il se flatter de conserver la foi? Aban­donner la chaire de Pierre, sur laquelle l'Église a été fondée, lui résister, c'est se mettre hors de l'Église 1. » Et plus loin : « Quand les saintes Écritures nous prescrivent à chaque page la discipline; quand elles nous montrent que le fondement de la religion c'est l'attachement respectueux à la foi; pouvons-nous chercher, vou­loir, ambitionner autre chose, sinon de fixer nos racines et asseoir notre demeure sur la pierre robuste dont la base est immuable ? Là se briseront sans nous ébranler les tempêtes, les orages de ce siècle, et nous pourrons, dans l'accomplissement des préceptes divins, parvenir aux divines récompenses 2. » Ces témoignages des pères sont graves, frères bien-aimés. Nous vous exhortons à les méditer avec une sérieuse attention, vous suppliant de faire cesser le schisme et de rentrer sincèrement au giron de l'Église sainte, catholique et apostolique, votre mère. Nous avons prié notre très-excellent fils, Smaragdus, exarque d'Italie, d'assurer le libre passage des envoyés qui viendraient de votre part nous trouver à Rome. Si vous estimez qu'en raison de la distance et

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1 Ubi namque sit Ecclesia constituta, licet ipsius Domini voce in sancto Evan-gelio sit apertum, quid tamen beatus Augustinus definierit audiamus... Sed et beatus Cyprianus egregius martyr, in libro quem de Unitatis nomine titulavit, inter alia sic dicit : Exordium ab unitate proficiscitur; et primatus Petro datur ut una Christi Ecclesia et cathedra monstretur... liane Ecclesiie unitutem qui non tenel, ienere se fidem crédit! qui cathedram Pétri, super quant Ecclesia fundaia est deserit, et ei résista, in Ecclesia se esse confidit ! Ces paroles sont empruntées textuellement au traité de VUnité de l'Église, par saint Cyprien, chap. IV. (Cf. Patr. lat., tom. IV, col. 500.)

2. Quid cupidius appetere, quid magis velle ac Ienere nos convenit, quant ut ra-dicibus fortius fixis, et domiciliis nostris super petrae robustes mole solidatis, in-concussi ad procellas ac turbines saculi stemus, ut ad Dei munera per divina prœ-cepta venire possintus.

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des difficultés du voyage il soit préférable de se réunir à Ma­ronne, nous y enverrons des représentants chargés de conférer avec les vôtres, et ainsi nous aurons la joie de rendre la paix à l'Église1. »

 

10. Cette seconde lettre n'eut pas plus de succès que la pre­mière. Les schismatiques invoquaient en faveur de leur thèse un nouvel argument1. «L'autorité du siège apostolique nous est favo­rable, disaient-ils, et nous maintenons sa première sentence. Les ar­chives de la sainte Église à laquelle président les pontifes de Rome, fournissent, à qui veut l'y chercher, la preuve qu'au début de l'af­faire, le pape Vigilius et tous les évêques des provinces latines ré­sistèrent énergiquement à la condamnation des Trois chapitres, pro­noncée au temps de l'empereur Justinien3. » Pélage II et son illustre secrétaire répondirent à ces nouvelles objections par un traité complet sur l'affaire des Trois chapitres. «Ce qui devrait décider votre adhésion, disait le pape, devient par une inconséquence ma­nifeste, le motif qui la retarde. Plus nos prédécesseurs mirent de circonspection dans le parti définitif qu'ils ont embrassé, plus leur décision fut laborieuse et pénible, plus elle a de poids. Pierre lui-même, le prince des apôtres, résista à Paul, dont il finit par adop­ter le sentiment. Dans l'affaire des Trois chapitres, fort obscure en elle-même, et rendue plus difficile encore à des hommes de langue latine par l'ignorance du grec, il y eut deux phases : celle où l'on cherchait la vérité, et celle où la vérité fut enfin connue. Si dans l'intervalle de l'une à l'autre, il s'est produit un changement quelconque d'opinion, qui donc oserait en faire un reproche au

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1. Pelag. II, Epist. iv; Patr. lat., tora. LXX1I, col. 710-715 pass.

2. Nous u'avous plus les lettres des évêques schismatiques à Pélage II. Mais la substance de leurs arguments est reproduite dans les rescrits que saint Grégoire leur adressait au nom du pontife. Ici, par exemple, le rescrit s'exprime eu ces termes : Rursum par epistolam vestram dicitur a sf.de aposto-lica vos doctos atque ab scrinio Ecdesiœ oui Deo auctore prœsumus confirmatos, ne rei quas sub Justiniano principe gesta est consentire debeatis... dicentes quod in causas principio et sedes apostotica per Vigilium paparn et omnes tatinarum pro-vinciarum principes damnationi trium capitulorum fortiter restilerunt. (Pelag., Epist. v, tom. cit., col. 722.)

3 Cf. tom. XIV de cette Histoire, pag. 514 et suiv.

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siège apostolique, quand toute l'Église vénère dans Pierre lui-même l'humilité d'une conduite semblable? Il s'agissait d'une ques­tion de fait, non de doctrine ; la foi resta immuable, mais le fait embrouillé d'abord, puis mieux connu, finit par être mis dans tout son jour1. » Le rescrit pontifical passait ensuite en revue tout le détail des questions traitées dans le Ve concile œcuménique, et démontrait la conformité parfaite des solutions domgatiques avec la foi de Chalcédoine. Les exhortations de Pélage II pre­naient en terminant un caractère de majesté irrésistible et de touchante émotion. «Jusqu'ici, disait le pape, j'ai prié plu­tôt qu'averti; je vous ai parlé de concorde, je vous ai offert de pacifiques conférences. Vous ne me répondez que par des injonc­tions, en me signifiant sur un ton impératif votre sentence. Je l'avoue, cette présomption que vous mettez en votre propre sagesse m'étonne autant qu'elle m'afflige. Mes lettres, j'en ai la confiance, respiraient l'humilité chrétienne et l'amour d'un père. Les vôtres m'apportent la preuve que vous résistez à toutes les exhortations. Il ne me restera donc plus qu'à m'écrier avec le prophète, en pleurant et gémissant comme lui : « J'ai voulu guérir Babylone, et Babylone ne veut point guérir2. » Désormais je ne vois plus en vous que des brebis hors du bercail, proie du loup dévorant; des branches non-seulement stériles, mais séparées du tronc; des ou­vriers qui suent au labeur, mais qui travaillent hors de la vigne. Quoi donc! la dévastation est partout, la terre est réduite en soli­tude, la tempête d'un déluge nouveau submerge le monde, et vous, frères bien-aimés, vous fuyez l'arche de salut ! Sur tous les points de l'univers bouleversé, la sainte et catholique Église pro­jette les rayons de son unité réparatrice, votre schisme seul y fait ombre. Partout les chrétientés demeurent dans la stabilité de la foi; mais ce spectacle ne saurait me consoler de votre défection. Est-ce que le chef peut se réjouir, quand un seul de ses membres est souffrant 3? » Le patriarche d'Aquilée ne se rendit ni aux

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1.                         Pelag., Epist. V; loc. cit., col. 722, 723.

2.         2.  Jerem., li, 9. — 3 Pelag., Epist. v; tom. cit., col. 715, 716.

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prières du pape, ni aux menaces de l'empereur Maurice, ni à celles de l'exarque de Ravenne. Ce schisme local devait se pro­longer jusqu'en 698, où nous le verrons enfin s'éteindre sous les efforts plus heureux de Sergius I.

 

17. Jean le Jeûneur, patriarche de Constantinople, venait aussi de donner le scandale d'une révolte contre le saint-siége, et d'une usurpation de pouvoir. A propos d'une accusation, qui depuis fut trouvée calomnieuse, contre Grégoire d'Antioche, il s'était consti­tué juge, et s'arrogeant le titre d' « évêque universel,» avait convoqué à Constantinople un concile qu'il présida lui-même et qu'il qualifia de concile général. L'innocence du patriarche fut reconnue, mais Jean le Jeûneur maintint son titre et ses préten­dus droits à la juridiction universelle. Informé de cette ambitieuse tentative, Pélage II annula les actes du concile, excepté en ce qui concernait la sentence justificative prononcée en faveur de l'accusé. Il écrivit au diacre Laurent, son nouvel apocrisiaire à Constanti­nople, pour lui interdire toute communication in  sacris avec Jean le Jeûneur. Enfin, il adressa la lettre suivante aux prélats qui avaient pris part au prétendu concile général : « A nos très-chers frères les évêques qui, en vertu d'une convocation illicite de Jean de Constantinople, se sont réunis en synode dans cette ville. Quelle n'est pas notre douleur, en voyant reparaître les germes d'un schisme condamné tant de fois, et que nous croyions étouffé pour jamais ! En présence de tentatives qui pourraient entraîner les conséquences les plus désastreuses, nous avons le devoir d'annuler des actes subversifs de tout ordre et de toute au­torité ecclésiastique. Vous-mêmes, frères, vous déplorerez l'aveugle audace avec laquelle on s'est élevé contre les droits du siège apos­tolique, et contre la parole même du Sauveur, qui a dit au prince des apôtres : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église 1. » Nul d'entre vous, j'en ai la confiance, ne persistera à défendre un tel attentat. Nous avons été informé que Jean de Constantinople, dans des lettres souscrites de sa main et où il pre-

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1 Matin., xvi, 18.

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p136   PONTIFICAT DE  SAINT  PELAGE  II  (578-589).

 

nait le titre d'évêque universel, vous a convoqués, sous la pré­somption de ce titre usurpé, à un synode qu'il qualifiait de géné­ral. Or, le pouvoir de convoquer des synodes généraux appartient uniquement au siège apostolique du bienheureux Pierre, et il n'y a pas d'exemple qu'un seul concile ait été reconnu comme œcumé­nique, sans une confirmation venue de ce siège. Votre réunion n'a donc point été un synode, mais un conciliabule (conventiculum). C'est pourquoi, en vertu de l'autorité de saint Pierre, prince des apôtres, au nom de Jésus-Christ Notre-Seigneur et Sauveur, qui lui a donné la puissance de lier et de délier, puissance qu'il a indubitablement transmise à ses successeurs, je déclare nul et de nul effet tout ce que vous avez décrété dans cette réunion, en dehors de la cause de Grégoire d'Antioche. Si quelqu'un était assez audacieux pour prétendre maintenir la validité des actes que nous annulons, il serait séparé de la communion du siège apostolique. Les prédécesseurs de Jean, et Jean lui-même, nous ont souvent adressé, à nous et à nos saints prédécesseurs, des lettres et des rescrits où ils protestaient devant Dieu de leur ferme volonté de n'attenter jamais aux droits du siège apostolique, et de n'usurper aucun de ses privilèges. Ils s'en­gageaient, eux et leurs successeurs, sous peine d'anathème, à rester fidèles à ce serment. Ces lettres sont conservées, munies de leurs signatures et de leurs sceaux intacts, dans les archives de l'Eglise romaine. Il nous paraît donc inutile de procéder à une excommu­nication et à un anathème qui sont implicitement encourus ipso facto. Jean de Constantinople est averti que, s'il ne corrige au plus tôt son erreur, il sera solennellement exclu de la communion du siège apostolique. Ne tenez aucun compte du titre d'évêque uni­versel qu'il a illicitement usurpé, n'assistez à aucun concile qu'il prétendrait convoquer sans l'autorité du siège apostolique. Que nul des patriarches n'use jamais d'un titre si profane ; celui qui le prendrait ne pourrait le faire qu'au préjudice des autres. Vous-mêmes, dans vos lettres, ne qualifiez qui que ce soit du titre d'évêque universel. Priez plutôt, frères, afin que l'honneur ecclésiastique ne subisse de nos jours aucune altération, et que jamais le siège de Rome qui, par l'institution de Notre-Seigneur, est le chef de toutes

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p137 CHAP.   III.     SAINT GRÉGOIRE  SECRÉTAIRE  DU   TAPE.    

 

les Églises, ne soit dépouillé de ses privilèges1. » Jean le Jeûneur ne se soumit pas immédiatement, et nous le verrons lutter bientôt avec saint Grégoire, devenu pape, pour le maintien de ces préten­tions aussi étranges que ridicules.

 

  18. Telles sont les seules lettres complètes qui nous soient restées de Pélage II. Trois autres se trouvent sous son nom dans la colléction de Mercator, adressées, la première à un archevêque inconnu du nom de Bénigne, pour défendre l'abus des translations épiscopales ; la seconde aux évêques d'Italie, pour interdire de recevoir trop facilement les accusations juridiques portées contre les évêques ; la troisième aux évêques de Germanie et des Gaules, pour leur enjoindre d'admettre à l'office liturgique les neuf pré­faces adoptées par l'Église romaine. Mais ces trois lettres ne paraissent pas suffisamment authentiques 2. Il n'en est pas de même des décrets introduits par Gratien dans le Corpus juris, sous le nom de Pélage II. Ces fragments, d'une autorité incontestable, nous montrent une fois de plus l'étendue et la variété des corres­pondances officielles que les papes des premiers siècles entrete­naient avec la catholicité tout entière. La patricienne Antonina sollicitait l'autorisation de conférer à un religieux la charge de défenseur d'une église. «Un moine, répond Pélage II, doit vivre dans la retraite et le silence, occupé de la prière et du travail des mains. Le défenseur, au contraire, doit connaître de toutes les causes, passer tous les traités, entrer dans tous les pro­cès, négocier tons les actes relatifs aux biens et aux domaines ecclésiastiques. Si un religieux, par sa vertu et son talent, mérite d'être appelé aux honneurs de l'Église, qu'on le fasse prêtre, mais

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1    Pelag., Epiai, vi ; Pair, lat., tom. LXXI1, col. 739-741. Le P. Labbe, dont la Patrologie reproduit les observations critiques, avait cru pouvoir mettre en suspicion l'authenticité de cette lettre. Mais D. Ceillier, dans son Histoire des auteurs ecclésiastiques, est revenu sur ce jugement, et a maintenu la lettre comme l'œuvre génuine de Pélage II.

2    « On convient, dit D. Ceillier, que ces trois lettres ont été supposées par le pseudo-Isidore, et qu'elles ne sont qu'un tissu de passages tirés des écrits de saint Augustin, de saint Prosper, etc. » (Ilist. des ant. eccl., tom. XI, édit.
Vives, pag. 339.)

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138  PONTIFICAT DE SAINT  PELAGE  II   (378-389).

 

non défenseur 1. » De Florence, on demandait au pape une dispense pour élever au diaconat un sujet qui, avant d'entrer dans la cléricature, avait donné quelques scandales2. De Catane, on le consultait sur l'élection contestée d'un évêque. Le pape se prononçait pour la validité de l'élection, et ordonnait que le diacre Elpidius (c'était le nom du candidat) vînt à Rome, où il le sacrerait lui-même 3. Les provinces de Sicile lui adressaient des plaintes au sujet des taxes exigées de chaque paroisse, à titre de droit cathédratique [nomine cathedratici), par les évêques. Le pape fixe à deux solidi pour chaque paroisse cette taxe annuelle, et il interdit les festins trop luxueux durant les visites épiscopales4. Mais ce qui revient le plus fréquemment dans ces consultations du VIe siècle, c'est le rappel des lois canoniques relatives aux accusations intentées contre les clercs et les évêques, lesquelles devaient toujours être jugées par des tribunaux ecclésiastiques 5. On devine, au nombre des récla­mations de ce genre, combien étaient fréquentes les compétitions de pouvoir, en un temps de violences, d'invasions et de guerres perpétuelles.

© Robert Hivon 2014     twitter: @hivonphilo     skype: robert.hivon  Facebook et Google+: Robert Hivon