Dieu créateur et loi naturelle

LE DIEU CRÉATEUR

 

   Martin Buber raconte dans ses histoires hassidiques le premier voyage du futur rabbin Levi Jischak se rendant chez le rabbin Schmelke von Nikolsburg, voyage qu'il avait entrepris contre la volonté de son beau-père, dans son désir d'approfondir sa connaissance des réalités dernières. A son retour son beau‑père l'aurait ainsi apostrophé: « Eh bien, qu'as‑tu donc appris chez lui ? » Et Levi Jischak de répondre: « J'ai appris qu'il y a un créateur du monde. » Le vieux fit venir un serviteur et lui demanda: « Savais‑tu qu'il y a un créateur du monde ? ‑ Oui, dit le serviteur. ‑ Certainement, s'écria Levi Jischak, tout le monde le dit, mais est‑ce que les gens l'apprennent ? » (10). Essayons, dans cette méditation, d'« apprendre » un

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peu plus profondément ce que signifie Dieu est créateur.

 

   Qu'est‑ce que cela veut donc dire? Tout d'abord ceci: la foi chrétienne concerne l'ensemble de la réalité. Elle a affaire à la raison. Elle pose une question qui concerne tout l'homme. Les preuves de l'existence de Dieu ont certes, depuis un certain temps, été déclarées périmées, même par la théologie; il est exact qu'elles étaient souvent trop mises en avant et que leur enracinement dans les problèmes plus profonds, dont nous avons déjà parlé, n'a pas été suffisamment envisagé. Il est également exact que du point de vue de la pensée elles n'ont pas toujours été correctement menées et il faut enfin remarquer que le mot « preuve » a acquis dans la pensée scientifique une signification qu'il ne peut certainement pas avoir dans notre contexte. Dans cette mesure des corrections s'imposaient.

 

   Mais si ce dont il était ici question était totalement mis à l'écart, quelque chose se passerait qui serait lourd de consequences: on ôterait à la foi son ouverture au domaine de la raison commune à tous les hommes. Or là où c'est le cas, la foi se rétrécit jusqu'à n'être qu'une particularité ; elle n'est plus alors qu'une des nombreuses traditions de l'humanité, les uns ont celle‑ci, les autres ont celle‑là. De vérité elle devient folklore ; elle était une nécessité fondée sur l'intériorité, elle devient une marchandise qu'on mendie et qui ne procure plus de joie à personne. La joie de la

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foi est liée d'une manière décisive au fait de savoir qu'elle n'est pas n'importe quoi, mais la perle précieuse de la vérité.

 

   Et pourtant la transparence du monde qui révèle le créateur devrait être, précisément de nos jours, plus grande qu'elle ne l'a jamais été: ce qui autrefois semblait être une matière inerte, nous l'appréhendons aujourd'hui comme une forme remplie d'esprit. En pénétrant dans les profondeurs de l'édifice des solides, de la «masse», ceux‑ci sont devenus de plus en plus transparents, de plus en plus poreux ; la «masse » nous échappe de toute évidence, mais l'esprit nous révèle de plus en plus triomphalement des relations et des structures dont l'harmonie nous humilie et nous remplit d'admiration.

 

   Heisenberg a su exprimer, de manière frappante, dans ses conversations avec des amis, que parallèlement à la construction de la physique moderne un autre processus se développait: l'abandon d'une position personnelle positiviste qui interdisait au physicien de se poser la question de Dieu. Il montre que la connaissance du réel et de sa profondeur ont forcé le physicien à interroger les structures qui portent ce réel. Ce qu'on entendait autrefois par le mot « Dieu » est tout d'abord envisagé, dans ces conversations, sous le mot clé d'« organisation centrale» (11). Le véritable contenu qui se cache derrière ce concept prudent et encore tâtonnant se révèle lorsqu'on pose la question, qu'on ne peut plus alors éluder, de savoir si cette

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organisation est capable de s'imposer au‑delà du simple fait qu'elle existe, c'est‑à‑dire si elle a une qualité qui doive être pensée sur un mode analogue à celui de la personne humaine: «Peux‑tu ‑ ou peut‑on approcher de très près l'organisation centrale des choses et des faits ‑ dont on ne peut absolument pas douter ‑, peut‑on entrer en relation avec elle aussi immédiatement qu'il est possible de le faire avec l'âme d'une autre personne ?... Si tu me poses cette question, je répondrai oui » (12).

 

   Partant de là, Heisenberg n'a pas craint de relier la question de l'« organisation centrale » à celle de la «boussole» d'après laquelle nous devons nous diriger si nous cherchons notre chemin à travers la vie (13). Effectivement, parler de l'organisation centrale renvoie déjà à quelque chose comme une « boussole », à une exigence, à une référence. Il est alors logique que Heisenberg ne recule pas non plus devant les conséquences tout à fait concrètes qui, il est vrai, mènent bien au‑delà du point de départ ‑ l'observation de l'ordre du monde : à savoir, que la foi chrétienne encourage à se soumettre à cette organisation centrale. «Une fois que l'attraction magnétique qui a guidé cette boussole aura cessé ‑ or cette attraction ne peut provenir que de l'organisation centrale ‑, je crains que des choses horribles puissent se passer, qui dépassent encore les camps de concentration et les bombes atomiques» (14).

 

   Nous avons anticipé. La foi chrétienne n'est pas

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contre la raison. Elle protège la raison. Il y a peu de temps encore, on reprochait couramment à la foi d'être hostile au progrès et de nourrir un ressentiment malsain envers la technique. De nos jours où il est devenu à la mode de douter des bénédictions de la technique, on entend le reproche exactement inverse: avec sa maxime «soumettez‑vous la terre », et en dé‑divinisant le monde, la foi chrétienne aurait produit le désir de domination et d'exploitation effrénées de la terre, et aurait ainsi produit la malédiction de la technique. Laissons de côté la question de savoir quelle peut être la part de faute des chrétiens dans le détail, dans tel ou tel domaine, dans l'un comme dans l'autre cas on se méprend sur l'orientation de la foi. Certainement, la foi remet le monde entre les mains de l'homme et a dans cette mesure contribué à l'avènement des temps modernes. Mais elle relie toujours le problème de la domination du monde à celui de la création divine et du sens de cette création. Elle permet de s'adonner à la recherche et aux questions techniques parce qu'elle interprète la rationalité du monde et l'ordre du monde en fonction de l'homme; mais elle est profondément opposée à la concentration de la pensée sur le pratique et l'utile. Elle provoque l'homme à chercher, au‑delà de ses intérêts immédiats, le fond de l'ensemble. Elle protège la raison qui regarde et perçoit contre l'emprise de la raison purement instrumentale.

 

   Du même coup un autre point se dégage déjà : dans

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la foi en la création divine, il n'est pas question d'une simple théorie ni d'un passé très lointain dans lequel le monde est né. Il s'agit du présent, de la manière juste de se situer par rapport à la réalité. Pour la foi chrétienne en la création il est déterminant que le Créateur et le Sauveur, le dieu de l'origine et le dieu de la fin, soient un seul et même Dieu. Là où cette unité est brisée, l'hérésie naît et la foi se désagrège dans ce qu'elle a de fondamental. Cette tentation est vieille comme le monde, même si les formes sous lesquelles elle se présente la font apparaître comme tout à fait nouvelle. Au début de l'histoire de I'Eglise, Marcion, qui venait d'Asie Mineure, l'a exprimée pour la première fois sous une forme fascinante. Contre l'unité entre Jésus et le Dieu de l'Ancien Testament, telle qu'elle était affirmée par la Grande Eglise, il objecta que le Nouveau Testament disait expressément que les juifs ne connaissaient pas le père de Jésus-Christ, qu'ils ne connaissaient pas son Dieu. Donc le Dieu de l'Ancien Testament ne pouvait pas être celui de Jésus‑Christ. Jésus aurait apporté un Dieu vraiment nouveau, inconnu jusqu'alors, qui n'aurait rien à voir avec le Dieu jaloux, irrité, vengeur de l'Ancienne Alliance. Son Dieu à lui n'est qu'amour, pardon, joie ; son Dieu ne menace plus, il est en toutes choses espérance et pardon. Il est uniquement le «bon Dieu ». Jésus serait venu pour libérer l'homme de la loi de l'ancien Dieu et de l'ancien Dieu lui-même, et pour le remettre entre les mains du Dieu de

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grâce qui est apparu en Jésus lui‑même. Cette calom­nie contre l'ancien Dieu, telle que Marcion l'entrevoit ici, est en même temps une calomnie contre sa création « ratée », une révolte contre la création et pour un monde nouveau (15).

 

   Quiconque suit attentivement l'évolution spirituelle de notre époque pourra constater que l'on peut réellement parler, à plus d'un titre, d'un retour de Marcion. Bien sûr il y a là aussi des différences, et ce sont elles qui sautent généralement d'abord aux yeux de l'observateur superficiel. On peut attirer l'attention sur le fait que ce refus de la création a conduit Marcion à une haine quasi névrotique du corps, haine qui paraît aujourd'hui bien loin de nous: elle serait peut‑être à sa place dans « l'obscur Moyen Age », la Grande Eglise en aurait hérité, et c'est elle précisément qu'on serait aujourd'hui en train de surmonter. Mais alors demandons‑nous si l'on aurait pu édifier de telles cathédrales et composer une telle musique sans qu'existe un profond amour de la création, de la matière et du corps. Mais ce genre de querelle ne cernerait pas l'essentiel. Car en fait, c'est de ce refus du créateur et de la création, qui relie Marcion à ce grand courant qu'on appelle la gnose, qu'ont surgi aussi bien le mépris ascétique du corps que le libertinage cynique, lequel n'est en fait qu'une haine du corps, de l'homme et du monde. Les deux éléments, apparemment aux extrêmes, sont tout proches et les attitudes fondamentales qu'ils supposent se fondent l'une dans

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l'autre. De même que, dans la fausse ascèse hostile à la création, le corps n'est plus qu'un paquet de linge sale qui ne mérite que le mépris, voire les mauvais traitements, de même le libertinage délibéré repose sur le fait que le corps vivant (Leib) est réduit à un simple corps anatomique (Korperj, à un simple objet: l'exclure du domaine moral et de la responsabilité de l'esprit revient à l'exclure de ce qu'il y a d'humain en l'homme et de la dignité de l'esprit. Il n'est qu'un simple objet, une chose, et du même coup la vie de l'homme elle‑même perd toute valeur, devient vulgaire. Finalement, n'avons‑nous pas tout de même rejoint Marcion, en partant de l'autre bout ? Et n'y a‑t‑il pas aussi en théologie des formes subtiles d'un semblable rejet du corps hors du domaine de l'humain, d'une semblable matérialisation et du mépris qui lui est associé ? N'est‑on pas dans cette même situation où Dieu ne doit plus rien avoir de commun avec le corps, où toute tentative pour approfondir le corporel à propos de la question de Jésus, né de la Vierge, et de la confession de la foi en la Résurrection du Seigneur, est repoussée comme une naïveté déraisonnable, et où, enfin, l'idée que Dieu puisse se faire si concret, si matériel, est rejetée avec force froncements de sourcils ?

 

   Mais nous n'avons pas encore saisi toute la portée d'une telle idée. Là où l'homme méprise son corps dans l'ascèse ou le libertinage ‑ il se méprise lui-même. L'ascèse hostile à la création, tout autant que

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le libertinage, amène l'homme nécessairement à haïr cette vie qui est la sienne, à se haïr soi‑même, et la réalité dans son ensemble. C'est là que se situe la force politique explosive de ces deux positions. L'homme, se sentant si déshonoré, voudrait détruire dans sa totalité cette prison infamante que sont le corps et le monde, pour fuir une telle humiliation. Son cri vers l'autre monde repose sur la haine envers la création et envers le Dieu qui a à répondre de tout cela. C'est ainsi que la gnose devient, pour la première fois dans l'histoire de l'esprit, une idéologie de la révolution totale (16). II ne s'agit plus là de combats politiques ou sociaux pour le pouvoir, comme il y en a toujours eu, mais d'une chose bien plus fondamentale: la rage face à la réalité elle‑même, que l'homme, dans les déviations de sa propre existence, a appris à haïr. En méprisant son corps, l'homme se décompose à partir de la racine dans son être même, qui ne lui apparaît plus comme créé, mais comme « subsistant », donc à anéantir. Dans leur idéologie de la révolution, Marx et Marcion sont extrêmement proches l'un de l'autre. C'est pourquoi, d'un moyen politique, la révolution devient une idole religieuse où il est question non plus d'un combat contre telle ou telle donnée politique mais de dieux différents, de la révolte contre la réalité elle‑même, qui, en tant que réalité subsistante, doit être foulée aux pieds pour faire place à un univers tout autre. Et pour cette raison la discussion au sujet des jugements de valeur éthiques ne sera jamais une

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querelle portant sur la Morale, elle portera toujours sur l'Etre lui‑même; elle passe à la dispute métaphysique. Quand l'existence de la famille, la paternité et la maternité de l'homme, sont diffamés comme étant des obstacles à la liberté ; quand le respect, l'obéissance, la fidélité, la patience, la bonté, la confiance sont qualifiés d'inventions des dirigeants, quand on apprend à nos enfants que la haine, la méfiance et la désobéissance sont les vraies vertus de l'homme qui se libère ‑ alors le créateur et sa création sont eux‑mêmes mis en question. La création dans son ensemble doit alors être remplacée par un autre monde, que l'homme se bâtira. Dans la logique de cette hypothèse de départ, seule la haine peut finalement être le chemin vers l'amour, mais cette logique repose elle‑même sur un préalable, l'anti-logique de la destruction de soi‑même. Car là où la totalité du réel est calomniée, là où le créateur est dénigré, l'homme coupe ses propres racines. C'est à un niveau bien plus bas que nous commençons à percevoir très concrètement: dans le problème de l'environnement qui nous montre que l'homme ne peut pas vivre en contradiction avec la terre parce qu'il lui faut vivre d'elle. Mais que cela vaille pour la réalité dans toutes ses dimensions, nous ne voulons pas toujours en convenir.

 

   Ce qui vient d'être dit fait peu à peu apparaître clairement ce que nous avions dit auparavant, sans autres explications, en nous appuyant sur Heisenberg:

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la création n'est pas seulement l'affaire de la raison théorique, de la contemplation et de l'étonnement elle est une «boussole » (17). Les Anciens parlaient de droit naturel. Aujourd'hui celui‑ci est tourné en ridicule, et il est certain que, de ce côté, il y a eu beaucoup d'abus. Mais l'essentiel demeure cependant ceci: il y a le droit « par nature », qui se guide sur la création et qui rend possible en même temps le droit des peuples, au‑delà des frontières des différents Etats. Il y a ce qui est droit par nature et qui précède notre législation de telle sorte que, parmi tout ce que les hommes inventent, tout ne peut pas, et de loin, être «juste»: il peut y avoir des lois qui, bien que lois, ne sont pourtant pas « justice », mais injustice. La nature elle‑même, parce qu'elle est créée, est une source du droit. Elle indique les limites à ne pas franchir. L'actualité immédiate de cette question est manifeste: là où on fait du meurtre d'une vie innocente un droit, on transforme l'injuste en juste. Là où le droit ne protège plus la vie humaine, on peut le mettre en doute en tant que droit. Affirmer cela, ce n'est pas vouloir imposer aux autres la morale spécifiquement chrétienne au sein d'une société pluraliste; il y va de l'« humanité », de ce qu'il y a d'humain en l'homme, qui ne peut pas faire de l'écrasement de la création une libération sans se leurrer lui‑même profondément. Le caractère passionné de la querelle menée ici tient à la profondeur du problème: l'homme n'est‑il libre que lorsqu'il a retiré les chaînes qui le

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liaient à la création et a laissé celle‑ci derrière lui comme une chose qui l'asservirait ? Ne s'est‑il pas plutôt, du coup, nié lui‑même ? C'est à ce niveau que, en dernier ressort, se joue le combat pour que l'homme soit vraiment homme, et le chrétien ne peut se dispenser de l'assumer en disant que sa morale n'est de toute façon pas partagée par les autres. Car alors on méconnaîtrait l'ampleur de la question, ainsi que l'ampleur du fait chrétien qui est plus qu'une éthique de groupe: une responsabilité à l'égard de l'homme dans son être tout entier ; et cela résulte justement du fait que son libérateur n'est personne d'autre que le Créateur.

 

   Mais ici se présente un nouvel aspect significatif de la situation de l'homme d'aujourd'hui. N'y a‑t‑il pas aussi, dans ces efforts inquiets pour barrer la route, de la manière la plus silencieuse et la plus sûre possible, à toute vie humaine nouvelle, une peur profonde devant l'avenir ? Il semble y avoir en cette peur deux éléments différents. D'une part elle provient certainement de ce que le don de la vie ne nous paraît plus avoir de sens, parce que le sens du don a lentement disparu ; on reconnaît là le désespoir devant sa propre vie, qui ne voudrait pas imposer à d'autres l'obscur chemin de l'homme. Mais d'autre part il y a pourtant également, de toute évidence, tout simplement la peur de la concurrence, la peur de la restriction que l'autre va certainement devenir pour moi. L'autre, celui qui vient, devient un danger. L'amour vrai est une mort,

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un effacement devant l'autre et pour l'autre. Cette mort, nous n'en voulons pas. Nous voulons rester nous‑même et épuiser la vie en restant le moins possible partagé ou dérangé. Que nous soyons justement en train de détruire notre propre avenir par une telle soif de vivre, que notre vie elle‑même tombe par là aux mains de la mort ‑ cela, nous ne nous en apercevons pas, ne voulons pas nous en apercevoir.

 

   Du même coup un dernier aspect apparaît: la foi au Dieu créateur est en même temps foi au Dieu de la conscience. C'est parce qu'il est créateur qu'il est proche de chacun de nous dans la conscience. Dans la foi en la conscience se manifeste le contenu tout personnel de la profession de foi en la création. La conscience est au‑dessus de la loi: elle distingue entre la loi qui est juste et la loi qui est injuste. La conscience, c'est la priorité de la Vérité; ce qui veut dire: elle n'est pas un principe fantaisiste, mais l'expression de la foi en la connivence secrète entre l'homme et la vérité. Par la conscience nous sommes complices de la vérité ; ainsi la conscience nous provoque‑t‑elle en même temps à aller toujours plus avant dans la recherche de la vérité.

 

   Je crois en Dieu le Créateur prions‑le afin que nous «apprenions » ce que cela signifie

© Robert Hivon 2014     twitter: @hivonphilo     skype: robert.hivon  Facebook et Google+: Robert Hivon