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20. Pendant que le Conseil d'État libellait, d'une plume grotesque, ses ineptes jugements, les évêques continuaient d'en appeler et des appels comme d'abus et de la circulaire. L'archevêque de Tours se refusait à publier, du haut de la chaire chrétienne, un lambeau d'une lettre pontificale déchirée par une autre main que celle qui l'avait écrite. Les autres prélats faisaient chorus. Chaque évêque, dans sa lettre, relevait quelque point de la question engagée ; de manière que le simple rassemblement de ces lettres si bravement épiscopales, devait former, un jour un traité complet sur la matière. Charles Fillion, évêque du Mans, s'étonnait que l'Encyclique pût être publiée dans les états protestants d'Amérique et d'Angleterre, et que la France, fille aînée de l'Église, fut seule à ne pas entendre, par l'organe de ses
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évêques,
la voix du pasteur suprême. Florian Desprez, archevêque de Toulouse, accusait
le gouvernement de semer, au milieu des populations catholiques, des alarmes
exploitées par la malveillance et regrettait qu'on restreignit la plus sacrée
des libertés, la liberté de l'Église, juste à l'heure où le gouvernement
songeait à étendre les libertés publiques. Louis Angebault évêque d'Angers,
l'un des doyens d'âge de I'épiscopat, montrait l'iniquité d'entraver la défense
quand l'attaque était permise et émettait déjà, sur l'aboutissement de ces vexations
les plus sombres pressentiments. Henri Plantier, l'éloquent évêque de Nîmes,
déclinait la valeur légale des articles organiques et la compétence du Conseil
d'État, dénonçait la gratuité des accusations ministérielles, et leur
contradiction avec la convention du 15 septembre, relevait le caractère obligatoire
de l'Encyclique et l'illégitimité des défenses gouvernementales et s'écriait
en terminant : « Jusqu'à quand faudra-l-il que le gouvernement impérial ne voie
pas ses véritables dangers où ils sont et les voie ou ils ne sont pas? Ils
sont dans cette presse athée et licencieuse qui mine sourdement le sol du pays
sous le trône, en corrompant la conscience publique; ils ne sont pas dans
l'Encyclique, dont les doctrines et les condamnations, si elles étaient prises
à la lettre, feraient vivre, d'une éternelle jeunessse les états et les
dynasties. » Félix Fruchaud, évêque de Limoges, publiait sa lettre d'adhésion
à l'Encyclique, et sa lettre de protestation contre la circulaire. Godefroy
Brossays Saint-Marc, archevêque de Rennes, accusait la fausse logique qui
invoquait, sans propos et à contre-sens, la jurisprudence de l'ancienne
monarchie et de la restauration. Louis Delalle, évêque de Rodez, expliquait
savamment les anciennes lois et montrait mieux encore leur désuétude sous le
régime impérial. Louis-Edouard Pie, le premier sur la brèche, descendait
encore dans l'arène par un mandement, ou, partant de son droit d'évêque pour la répression des journaux incrédules il disait : «
C'est pourquoi, ayant pris connaissance des interprétations et des assertions
émises notamment dans la Fran-
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ce Politique, le Constitutionnel, la Patrie, les Débats, le Siècle, l'Opinion Nationale, au sujet de l'Encyclique du 8 décembre, nous les avons jugés dignes de censures, de réprobation et de condamnation, et, de fait, nous les censurons, réprouvons, condamnons, comme étant respectivement erronées, fausses, blessantes pour l'honneur et l'orthodoxie de l'ancien clergé de France, injurieuses envers le siège apostolique, attentatoires à l'autorité de Jésus-Christ et aux droits divins de son Evangile et de son Église, subversives de la religion et de l'obéissance chrétienne dans les âmes, induisant au schisme et à l'hérésie, enfin schismatiques, hérétiques et impies. En conséquence nous avertissons tous les fidèles qui reconnaissent notre autorité, de n'accorder en cette matière aucune créance à ces publicistes et à tous les écrivains de même couleur. » Joseph Armand Gignoux, évêque de Beauvais, voyait, dans la défense du gouvernement, une atteinte à la liberté de conscience et une blessure au concordat. Louis-Jacques-Maurice de Bonald, cardinal-archevêque de Lyon, constatait, dans la conduite du gouvernement, des contradictions inexplicables et croyait pouvoir signaler, comme unique motif d'opposition à l'Encyclique, la réprobation dont elle frappait toutes les erreurs du temps. Paul Dupont des Loges, évêque de Metz, osait dire que la prohibition supposait la prééminence de l'État sur l'Église et n'était qu'un véritable essai de schisme. Jean-Marie Foulquier, évêque de Mende, s'affligeait de la conduite du gouvernement comme contraire à tous les droits divins de l'Église et à tous les principes du droit naturel. Augustin Forcade, évêque de Nevers, effrayé d'une telle mesure, se retranchait derrière la maxime apostolique : « Il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes. » Joseph-Henri Jordany, évêque de Fréjus, soutenait que, d'après les principes même du gallicanisme, l'Encyclique étant une règle de foi, d'après les principes de 89, il était impossible d'invoquer une seule bonne raison pour l'arrêter. Casimir Wicart, évêque de Laval, s'étonnait de n'être point mort avant d'avoir vu un tel outrage du pouvoir civil envers le
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Saint-Siège. Thomas Gousset, cardinal-archevêque de Reims, écrivait : « Je suis évêque, et, quand mon devoir est de parler, le gouvernement ne peut m'imposer le silence. » Théophile Fallu du Parc, évêque de Blois, distinguait entre les condamnations dogmatiques du Saint-Siège et les principes politiques de la constitution française. François-Auguste Delamarre, archevêque d'Auch, rappelait le droit divin du Pape et démontrait que ce droit ne pouvait être restreint par aucune loi. Antoine Augustin Pavy, évêque d'Alger, écrivait sans façon que la mesure prise par le gouvernement conduisait à l'abîme. Georges Ghalandon, archevêque d'Aix, revendiquant pour les évêques, le droit d'enseigner la religion, ne voyait de péril que dans leur silence. André Rœss, évêque de Strasbourg, attribuait, à une fausse interprétation, les ombrages que causait l'Encylique et soutenait que son texte bien compris n'était opposé à aucune loi positive du droit français. Joseph Peschoud, évêque de Cahors, protestait de son attachement inviolable à la chaire principale, chaire unique, et en laquelle seule, comme parle Bossuet après les Pères, tous gardent l'unité. Pierre-Louis Parisis, évêque d'Arras, constatait l'accord des évêques et prédisait que le gouvernement impérial ne recueillerait, de cette mesure, que des mécontentements. Alexandre Jacquemet, évêque de Nantes, écrivait au ministre, qu'il savait bien, lui, excellence politique, que pas un évêque ne manquerait à son devoir, et que le clergé de second ordre suivrait les évêques, comme une armée fidèle suit son drapeau. Charles Golet, évêque de Luçon, adhérait sans réserve et recommandait la circonspection dans la conduite. Jean Devoucoux, évêque d'Évreux, proclamait la nécessité de s'attacher au Saint-Siège et s'étonnait qu'on put voir, dans l'Encyclique, un obstacle à la civilisation. Enfin Jean Guerrin, évêque de Langres, à qui n'avaient manqué, pour protester près du ministre, que les loisirs, écrivait à son clergé avec un long soupir qui le dispensait d'autre raison : « Vous savez ce que tout le monde sait, ce qui a étonné tout le monde, et ce qui
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est, pour tous les vrais fidèles, un sujet de profonde douleur. »
Les lettres des autres prélats expriment les mêmes idées et les mêmes sentiments. Plusieurs évêques, au lieu de protestation près du ministre et de circulaire au clergé, ou en supplément à ces pièces nécessairement courtes, écrivirent des mandements sur les questions de doctrine. Amable de la Tour d'Auvergne, archevêque de Bourges, lit une instruction pastorale sur le droit divin et l'autorité doctrinale de l'Église; Parisis, d'Arras, publia une magnifique pastorale sur la vérité divine; Antoine Cousseau, évêque d'Angoulème, Léonard Berthaud, évêque de Tuile, Marie Epivent, évêque d'Aire et François Lacroix, évêque de Bayonne, composèrent des commentaires exégétiques du Syllabus. Georges Darboy montra, dans un beau mandement, l'accord des prohibitions du Saint-Siège avec les plus hautes exigences de la civilisation. Jean Doney de Montauban, traita à fond la question juridique de la prohibition civile. Enfin Achille Ginouilhac publia un traité complet sur la question, traité, où prenant la question telle que la posait la circulaire Baroche et les violents commentaires d'une presse que Proudhon, lui-même, accusait de dévergondage, il répondait minutieusement et victorieusement à tous les griefs. Cet écrit décisif de l'évêque de Grenoble, restera comme un modèle de réfutation savante et comme un monument de zèle épiscopal.
D'après les journalistes du Césaro-papisme impérial, les actes du Saint-Siège n'étaient pas seulement une grande faute, c'était encore une folie et un véritable suicide. On eût bien voulu les considérer « comme une rodomontade sans effet ; » on est forcé d'y voir un inexplicable défi porté à la société civile; et on ne connaît pas dans l'histoire moderne « d'acte aussi subversif de l'ordre social. » Ce n'est pas seulement une erreur «monstrueuse en politique, elle l'est surtout au point de vue intellectuel et moral. » N'excusez pas le Saint-Père sur ses intentions : son but déclaré est de rétablir la théocratie la plus absolue ; « la tyrannie sur tous les hommes et sur toutes les choses » est la
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«substance même de l'Encyclique; » et il « a scandalisé le monde entier par la proclamation solennelle du dogme de foi de l'inquisition. »
Achille Ginouilhac déduit les préjugés légitimes qui montrent l'iniquité des accusations ; puis il prouve que les actes pontificaux ne sont contraires ni à l'ancien droit français, ni à l'indépendance du pouvoir civil, ni à la société moderne; et démontre enfin que ce sont des sentences religieuses, non des actes politiques. Un évêque qui, depuis le commencement de la persécution dirigée contre la Chaire Apostolique, s'était fait, dans l'épiscopat, une place à part, Félix Dupanloup, évêque d'Orléans, écrivit, à cette occasion, une de ses plus retentissantes brochures. Sous le titre : La Convention du 15 septembre et l'encyclique du 8 décembre, il démontre d'abord, sans peine, le défaut absolu de toute solidarité entre ces deux actes ; il relève ensuite, avec une décision piquante, les innombrables fautes de traduction, de géographie, d'histoire commises par les journalistes pour s'autoriser dans leurs critiques du Syllabus. Ce chapitre, l'un des plus curieux, ouvre un jour assez triste sur le journalisme français. Ces écriveurs de profession, qui s'intitulent modestement directeurs de l'esprit public et qui s'en arrogent les fonctions sans titre aucun, sont tout bonnement, même au Journal des Débats, où s'épanouit la fleur de l'Université, de plats ignorants, des commis phrasiens à tant la ligne, mais incapables, et la preuve était flagrante, incapables de traduire un acte pontifical, incapables d'offrir un renseignement sûr, par exemple, en matière de doctrine ou de géographie sacrée. Dupanloup excellait à ces exécutions. Homme d'un bon sens formidable, plume acérée, caractère où l'on trouve un mélange singulier de naïveté et de hauteur, il persifflait avec une grâce charmante tous ces docteurs incongrus de la presse plus ou moins gouvernementale (1). Où il excellait moins, à
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(1) L'Evêque d'Orléans défendit avec la vaillance de Bayard, le pouvoir temporel ; en cela, il suivait la tradition gallicane de Bossuet; il n'en faut pas moins louer sa bravoure ; mais dans son système, on ne comprend plus sa logique ; car enfin,
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notre humble avis, et plus tard on put le voir encore mieux, était à expliquer la pure et vraie et absolue doctrine du Syltabus. Le prélat Orléanais était plus journaliste que théologien, plus stratégiste que docteur. Dans sa brochure tumultuaire il commentait l'acte pontifical, je n'oserais pas dire en le diminuant, mais en l'adoucissant; en le teintant de gallicanisme et de libéralisme ; en l'assaisonnant enfin, selon ses préjugés personnels, en vue de l'adapter aux goûts du jour. Dans ces sortes de polémiques, il faut dédaigner les petites habiletés et s'en tenir scrupuleusement à une grande parole de Saint Augustin : Il n'y a que la vérité qui triomphe, et la Victoire de la vérité, c'est la charité : Non vincit nisi veritas, et quid est Victoria veritatis nisi charitas. Lorsqu'on va au fond des choses, pour se rendre compte de la conduite grossièrement contradictoire du gouvernement français, tout s'explique. Le gouvernement de Napoléon permettait à tout le monde de propager et de commenter l'Encyclique et le Syllabus, et le défendait à tous les évêques, seuls chargés de les propager et de les commenter. Ou plutôt, il ne le défendait pas plus aux évêques qu'aux simples citoyens, pourvu qu'ils le fissent comme les libraires et les journalistes, simplement en usant des ressources ordinaires de l'ordre social et en traitant de ces choses comme d'opinions humaines, plus ou moins justes, et, en tous cas, contestables. La doctrine qu'impliquait cette tolérance, c'est que la religion n'est autre chose qu'une philosophie, l'Église une société de convention factice et tout l'ordre surnaturel une chimère. La conséquence qui devait s'en tirer, c'est que, dans la France très chrétienne, un gouvernement capable et coupable de telles visées, n'était qu'une institution étrangère, aux traditions du pays, un non-sens comme les empires de Soulouque ou du Brésil. L'empire le devait apprendre au prix douloureux de son propre malheur.
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si la suprématie du Pape dépend de l'adhésion des évêques, à quoi bon ie pouvoir temporel ? Une autre cause de faiblesse dans ce prélat, c'est qu'on le savait faire plutôt une opposition politique et travailler pour le compte des princes d'Orléans.
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Déjà, s'il n'eût été aveuglé, il eût pu en lire le pronostic, dans une allocution qu'avait faite, à la Noël précédente, le Doyen du Sacré-Collège, offrant au Pape les félicitations des Cardinaux pour le renouvellement de l'année. Le cardinal avait pris, pour texte de son discours, le récit de Daniel sur le songe de Nabuchodonosor :
«………Une pierre se détacha d'elle-même de la montagne, sans la main d'aucun homme, et, frappant la statue dans ses pieds de fer et d'argile, elle les mit en pièces. — Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or se brisèrent tous ensemble et devinrent comme la menue paille que le vent emporte hors de l'aire pendant l'été, et ils disparurent sans qu'il s'en trouvât plus rien en aucun lieu; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui remplit toute la terre... »
Ces métaux représentent des royaumes ; ils se mêlèrent « par des alliances humaines; mais ils ne demeureront point unis... » Et dans le temps de ces royaumes, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, un royaume qui ne passera point à un autre. »
Cette pierre qui roule à travers le monde, abattant partout les colosses d'or, d'argent, de fer ou d'airain, qui, tous, ont des pieds d'argile, a depuis heurté l'Empire de Napoléon III et l'empire est tombé; il est tombé dans une aventure voulue de celui qui en devait être la victime, aventure tellement misérable qu'elle désarme la colère ou le dédain pour ne laisser place qu'à la pitié. Cependant le Syllabus, objet des sarcasmes des beaux esprits, des effrois des vains politiques et des prohibitions surannées des procureurs du gallicanisme, le Syllabus, expliqué, prouvé et vengé (1), verse sur ses calomniateurs des torrents de lumière et régit sans contexte le monde orthodoxe.
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(1) Le Syllabus a été i'objet de nombreux travaux exégétiques. Nous avons cité les ouvrages de Libératore, de Chesuel et de Laforêt; nous citons encore : 1" La Doctrine de L'Encyclique par M. Peltier, chanoine de Reims; 2° L'Encyclique et les principes de 89 par Em. Keller; 3" Le catéchisme du Syllabus par Mgr Gaume; A" Le Syllabus pontifical ou réfutation des erreurs qui y sont condamnées,
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p72 lUNTlFICAT DE ME IX (1810-18'd)
Et maintenant, princes, ayez l'intelligence de la vérité catholique; et vous qui jugez le monde, ne prononcez des arrêts qu'en vous référant à sa doctrine.
Eu ce qui concerne plus spécialement la France, nous trouvons notre règle de conduite dans une allocution de Pie IX.
« Je vous bénis, disait le Pontife à des pèlerins français, je vous bénis, ô très cher fils et avec vous, je bénis la France; je bénis ses familles, ses cités, ses provinces, ce royaume, afin que dans l'union, dans la concorde et dans l'abnégation de certaines opinions particulières, ennemies du commun triomphe, tous les peuples de ce noble pays se pressent en une belle harmonie pour soutenir les intérêts de l'Église et de la patrie. Il n'est point vrai que la diversité des caractères et des tempéraments puisse être un obstacle à l'union.
« Vous vous souvenez du char mystérieux vu par Ezéchiel, traîné par quatre animaux différents : la férocité du lion marchait en accord avec la raison de l'homme, l'agilité de l'aigle avec la lenteur du boeuf. De telles différences de nature n'étaient point un obstacle à l'unité, à l'accord du pas que tous faisaient ensemble.
« Malheur si quelqu'un de ces animaux eût voulu tirer le char conformément à sa propre humeur! Mais le char marchait régulièrement parce qu'il était guidé et dirigé par Dieu. Que tous donc, humiliés aux pieds du Seigneur, sacrifient devant lui leurs propres opinions. Alors il inspirera leurs conseils et les guidera à une bonne fin. »
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par Falconi, bénéficier du Vatican; 5° Le Syllabus, base de l'union catholique par le Père Petitalot, mariste. Ces ouvrages envisagent le Syllabus à divers points de vue et forment, par leur ensemble, une espèce de Somme des commentaires dont il est susceptible. Un abbé Bossebœuf, secrétaire de Mgr Meignaa, archevêque de Tours, croyant avoir trouvé le juste milieu entre ceux qui diminuaient et ceux qui aggravaient le Syllabus, a publié récemment le Syllabus enfin expliqué et s'est fait mettre à l'index. Se faire clouer au pilori est une singulière façon d'expliquer les choses ; après cela il est possible que ce bœuf ait reçu cette bosse pour le compte de son parti. Chez les libéraux, tout est occasion à manifeste, mais tout s'effectue par intrigue.