p35 ENTRE LA MORT ET LA RÉSURRECTION
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Vers un nouveau consensus
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p37 ENTRE LA MORT ET LA RÉSURRECTION
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--------- La nouveauté chrétienne a trouvé son expression la plus vigoureuse dans la formule: « L'âme est la forme du corps ». Thomas d'Aquin a certes emprunté cette formule à Aristote. Mais, par rapport à la pensée de ce dernier, il lui a donné une signification fondamentalement nouvelle; ----------
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p39 ENTRE LA MORT ET LA RESURRECTION
-------- Si l'homme peut vivre éternellement, c'est parce qu'il est capable d'être en relation avec ce qui donne l'éternité. Ce qui, dans l'homme, est capable de garder ces relations, nous le nommons « âme ». L'âme n'est rien d'autre que cette capacité de relations que l'homme peut avoir avec la vérité, avec l'amour éternel. Et on peut maintenant voir l'enchaînement de ces réalités: la vérité qui est amour, c'est‑à‑dire Dieu, confère à l'homme l'éternité, et parce qu'il y a de la matière qui a été intégrée à l'esprit humain, à l'âme humaine, la matière atteint en l'homme une capacité de perfectionnement qui la conduit jusqu'à la Résurrection.
-------- Platon avait reconnu que l'immortalité ne peut provenir que de ce qui est immortel, de la vérité, et que donc, pour l'homme, l'espoir de la vie éternelle se fonde sur sa relation à la vérité. Mais la vérité restait en fin de compte quelque chose d'abstrait. Lorsque vint en ce monde celui qui pouvait dire de lui‑même “Je suis la vérité” (Jean 14, 6), la signification de ces formules a été fondamentalement transformée. L'idée selon laquelle la vérité confère l'immortalité pouvait être conservée sans restriction, mais elle fusionna avec cette autre formule: «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, fût‑il mort, vivra” (Jean 11, 25). La formule était devenue une voie: dans la relation avec le Christ, la vérité peut être aimée, et c'est pourquoi « être avec le Seigneur” est une vie, “que nous veillions ou dormions » (I Thessaloniciens 5, 10; Romains 14, 8).
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Luther et l'unité des Églises
Communio: Où en est la recherche catholique sur Luther aujourd'hui? Y a‑t‑il, au‑delà de l'aspect historique, une étude de la théologie de Luther?
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p42 DISCERNER ET AGIR
-------- Lortz a---------établi la thèse devenue célèbre: “Luther a finalement abattu en lui un catholicisme qui n'était pas catholique1 ». -------------- Lortz crut pouvoir dire que Luther n'avait pas encore conscience « qu'il était déjà hors de l'Église2 ». -------------
---------- Paul Hacker,
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p43 LUTHER ET L'UNITÉ DES ÉGLISES
converti, -------- trouva le tournant véritablement réformateur dans le changement de la forme fondamentale de l'acte de foi, --------- L'ancien curé de Leipzig, Theobald Beer, ---------- a --------- constaté d'importants déplacements dans la conception de la christologie -----------------
----- Luther a -------créé une oeuvre théologique et polémique d'une radicalité révolutionnaire ------
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p44 DISCERNER ET AGIR
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Est‑il réaliste de se représenter que l'Église catholique, sur la base de nouveaux résultats de la recherche, lèvera l'excommunication de Luther?
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------ ‑ on doit le remarquer ‑ il n'y a pas seulement l'anathème catholique contre la doctrine de Luther, mais aussi les rejets tout à faits absolus de ce qui est catholique de la part du Réformateur et de ses partisans; ils culminent dans la parole de Luther: « Nous sommes séparés éternellement». --------- «On devrait, au pape, aux cardinaux et à toute la racaille de son idolâtrie et de sainteté papale, arracher la langue jusqu'à la racine comme à des blasphémateurs et, comme des sceaux sur les bulles, les clouer à la file sur une potence. Ensuite ils pourraient tenir un concile, sur la potence ou en
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p45 LUTHER ET L'UNITÉ DES ÉGLISES
enfer parmi tous les diables. » Après la rupture définitive, Luther n'a pas seulement rejeté catégoriquement la papauté, mais il a vu dans la doctrine catholique du sacrifice de la messe une idolâtrie, parce qu'il voyait dans la messe la rechute dans la loi et par là la négation de l’Évangile. -----------
